Harlan Coben adapte "Une chance de trop" pour TF1
Préparez-vous à trembler. La référence mondiale du polar, Harlan Coben, a choisi la France, et plus particulièrement TF1 et une équipe de choc, pour adapter l'un de ses best-sellers en série TV : Une chance de trop. Une exclusivité, un événement, et surtout un plaisir, pour nous... comme pour lui. Rencontre.
Quelle est votre ambition avec "Une chance de trop" ?
Je voulais avant tout faire une série qui ne ressemble à aucune autre. J'espère qu'Une chance de trop deviendra la prochaine référence, comme ont pu l'être Lost, Breaking Bad ou Homeland... Et pour cela, TF1 est à mon sens le partenaire idéal.
Que peut apporter le format de la série télévisée à votre oeuvre ?
En plus d'être un terrain parfait pour créer du suspens, ce genre nous offre surtout le luxe de pouvoir étendre nos ailes. Contrairement au cinéma qui nous force à condenser l'histoire en deux heures, la télévision permet de creuser les personnages, d'ajouter des rebondissements. Je trouve cette possibilité absolument merveilleuse !
Votre livre est porté par un personnage masculin. Pourquoi avoir choisi une femme dans cette adaptation ?
Mon intention n'a jamais été de copier-coller mon livre. J'ai écrit Une chance de trop en 2003. L'idée de pouvoir le moderniser, de lui apporter quelques changements, d'ajouter des retournements de situation, était extrêmement séduisante. En discutant avec le réalisateur François Velle, nous avons imaginé créer un personnage féminin.
En me remettant à l'écriture avec cette nouvelle donne, toute l'histoire est apparue d'une façon complètement différente, peut-être même meilleure. Ce personnage possède de multiples facettes, toutes aussi puissantes les unes que les autres. Je suis persuadé que les Français, qui connaissent très bien Alexandra Lamy, vont être extrêmement surpris en la découvrant dans la série. La façon dont elle possède son personnage et l'amène dans ses retranchements est réellement impressionnante.
Pour moi, Alexandra est une étoile, une "star", dans tous les sens du terme.
Vous avez choisi d'être "showrunner" sur le projet. En quoi consiste votre rôle ?
Je souhaitais être extrêmement impliqué. En étant showrunner, je peux par exemple regarder les rushs tous les matins, j'appelle quotidiennement Sydney Gallonde, le producteur... Je suis également en contact permanent avec le réalisateur et Alexandra. Rien ne se passe sans que je donne mon point de vue ! Grâce à ce projet, j'ai la possibilité de donner vie à l'une de mes histoires en compagnie de quelques-unes des personnes les plus douées de France ! Alexandra évidemment, mais aussi Pascal Elbé, Lionel Abelansky ou encore Fanny Valette, dont les téléspectateurs pourront découvrir et apprécier tout le talent... François Velle a aussi déjà fait ses preuves à Hollywood. Avoir la possibilité de côtoyer tant de talents me donne réellement l'impression de faire partie d'une équipe.
Vous vous êtes rendu sur le plateau dès le démarrage du tournage. Avez-vous apprécié ce que vous avez vu ?
Enormément ! Et ma seule hâte est de pouvoir m'y rendre à nouveau. Dès le premier jour, un sentiment général a envahi le plateau. Acteurs, techniciens ou membres de la production : nous avions tous le sentiment de prendre part à quelque chose de spécial. Si l'équipe travaillait dur, sans même prendre de pause, chacun semblait ravi et l'ambiance était très "fun" !
Les téléspectateurs peuvent-ils s'attendre à être surpris ?
Oh oui ! Evidemment, la série s'inspire énormément du livre. Mais les retournements de situation ne manqueront pas. Grâce à cette production, ils pourront être émus, parfois effrayés, leur cœur battra très vite et pourra même être un peu brisé ! Lorsqu'ils penseront avoir trouvé la clé à un problème, un événement inattendu viendra tout chambouler !
Clémence Favier